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Qu'est-ce que l'ergonomie ?

Introduction
L'ergonomie est l'étude des conditions de travail et des relations entre l'homme et la machine.
Plus des deux tiers des ordinateurs vendus en France sont des portables. Mais un portable, (souvent plus un « transportable ») reste trop souvent inconfortable. Clavier trop près de l’écran, bords du clavier à angle droit qui coupent la circulation, angles de l’écran peu adaptés à toutes les positions, surtout sur un support mobilier, type lit ou sofa etc. Mal au cou, poignets, dos et chauffage intense des « cuisses » sont monnaie courante.
On ne peut pas se permettre de passer plusieurs heures par jour positionné dans l’inconfort. C’est une question de qualité de vie, de productivité et surtout de santé. Et les ordinateurs de bureau ne sont pas en reste.
Règles générales pour une utilisation saine de votre ordinateur
  • Placer l’écran face au visage, le haut de l’écran doit être à la hauteur de vos yeux, à bonne distance (la longueur d’un bras, doigts tendus), vous ne devez pas avoir à pencher la tête ou vos yeux doivent embrasser tout l’écran sans aller-retour incessants.
  • Le cou, les épaules, et le dos détendus. Si votre dos ne repose pas sur un support confortable, maintenez-le droit.
  • L’angle formé par les coudes doit être supérieur à 90 degrés.
  • Ne pas s’appuyer sur les bras mais les laisser reposer sur des accoudoirs, le long du corps, positionner clavier (et éventuellement souris) en conséquence.
  • Pas d’effort pour atteindre le clavier avec les poignets (ni trop haut, ni trop bas, ni trop loin).
  • Opter pour un clavier à inclinaison et écartement ajustables en fonction de votre morphologie.
  • Des repose-poignets sont recommandés pour éviter les chocs et frottements contre la surface du bureau. Les individus sensibles aux coudes peuvent également les utiliser comme repose-coudes.
  • Privilégier les souris verticales, pour une position plus confortable et naturelle qui ne croise pas les os de l’avant bras (cf syndrome du canal carpien).
  • Les pieds posés sur le sol ou sur un support adapté.
  • En position de travail, relâchez chaque articulation et chaque muscle de votre corps l’un après l’autre : vous devez toujours pouvoir taper, cliquer et voir l’écran. Si ce n’est pas le cas, votre position vous oblige à maintenir une pression sur une ou plusieurs parties de votre corps : modifiez votre position.
  • En utilisation sur canapé ou lit, se servir d'un support pour ordinateur portable adapté afin de respecter une bonne hauteur et inclinaison de l’écran et du clavier.
  • Faire des pauses régulières (au moins cinq minutes toutes les heures).
Les troubles musculosquelettiques (TMS)
Les TMS regroupent de nombreuses pathologies des tissus mous (muscles, tendons, nerfs). C'est la maladie professionnelle la plus courante en France et dans les pays développés à l'heure actuelle.
Les principales pathologies incluent :
  • Pour le poignet, la main et les doigts : Tendinite, Ténosynovite, Syndrome du canal carpien, Syndrome de DeQuervain, Syndrome de la loge de Guyon.
  • Pour le coude : Épicondylite, Épitrohléite, Hygroma
  • Pour l'épaule : Tendinopathie de la coiffe des rotateurs
Les signes avant coureurs, permettant de craindre les TMS, sont :
  • Une fatigue musculaire localisée et persistante, se traduisant par des courbatures lors de la réalisation d'efforts
  • La difficulté à réaliser des efforts réalisables auparavant
  • Des picotements ou engourdissements lors d'atteintes nerveuses (canal carpien, ...)
  • Doigt replié, dans le cas d'atteintes tendineuses (Dupuytren, ...)
Le trouble le plus connu est le syndrome du canal carpien. Le nerf commandant les trois premiers doigts de la main est comprimé à l’intérieur du canal carpien. Ceci entraîne des douleurs et des fourmillements la nuit, puis une gêne et des maladresses au travail.
Les TMS ne sont pas une fatalité. Il est possible de prévenir leur apparition avec notamment une intervention ergonomique. Les facteurs de risque des TMS sont :
    • Les facteurs biomécaniques
    • Les facteurs psychosociaux (le stress)
    • Les caractéristiques de l’individu
    • Ce dernier facteur de risque individuel représente un risque assez faible.

      Les facteurs biomécaniques incluent :
      • La "répétitivité" des gestes
      • Les efforts excessifs
      • Le travail statique de faible niveau maintenu dans le temps (particulièrement fréquents lors d’usages non maîtrisés d’ordinateurs portables)
      • Les positions articulaires extrêmes
      Le froid et les vibrations peuvent aggraver ces phénomènes.
Agir contre les TMS
On peut agir pour éliminer les risques de TMS au poste de travail, à l'aide de trois types de mesures :
1. Les mesures techniques
Elles doivent porter sur les facteurs de risque directs (biomécaniques) que sont les efforts, les positions angulaires extrêmes, la répétitivité des gestes :
  • Adaptation du poste de travail après une analyse fine de l'activité des opérateurs.
  • Réduction des masses manipulées.
  • Réduction des tâches trop répétitives.
  • Ajout d'assistances physiques (bras antirotation pour visseuses, ...).
  • Utilisation de matériaux absorbant les vibrations (poignées d'outils,...).
2. Les mesures organisationnelles
  • Alternance des opérateurs sur le poste afin de limiter le risque (moins de sollicitation par opérateur).
  • Organisation du travail pour limiter les tâches répétitives.
  • Information aux collaborateurs sur les positions à risque et leurs conséquences afin de les inciter à corriger leurs postures, en accompagnement des modifications techniques des postes de travail.
  • Ménager des pauses au cours du travail afin de permettre à l'organisme de récupérer.
  • Inciter les collaborateurs à effectuer des mouvements de compensation (étirements,..).
  • Apprentissage de gestes et mouvements justes (ergomotricité), en assurant des appuis stables et en recherche d'équilibre, en sollicitant les jambes.
3. Changer souvent de position
Les facteurs de risques musculo-squelettiques qui menacent les utilisateurs de portables relèvent davantage de la position adoptée pour travailler que du design de l'ordinateur. C'est ce que révèle une étude menée par Hélène Moffet, Directrice du Programme de physiothérapie de l’Université Laval au Canada.
Les chercheurs ont testé deux modèles d'ordinateurs portables - un Apple Powerbook avec repose-mains (i.e. clavier près de l'écran) et un Notebook d'IBM sans repose-mains - auprès de huit sujets branchés à une impressionnante artillerie d'appareils mesurant les mouvements et la charge de travail musculaire.
L'analyse des mouvements, enregistrés sur une vidéo tridimensionnelle, et des tracés électromyographiques révèle que le modèle d'ordinateurs influence peu la posture, l'amplitude des mouvements du poignet, la charge de travail musculaire et la productivité des sujets. Cependant, rapportent les chercheurs dans un récent numéro de la revue scientifique Clinical Biomechanics, lorsque les sujets positionnent l'ordinateur sur leurs cuisses, ils inclinent davantage la tête vers l'avant, le tronc vers l'arrière et les muscles extenseurs du poignet sont davantage sollicités. Lorsque l'ordinateur est placé sur une table, la charge de travail des muscles des épaules augmente. "Il ne semble pas exister de position idéale qui permette de réduire la fatigue et l'inconfort lorsqu'on travaille avec un portable", analyse Hélène Moffet à la lumière des résultats de l'étude. "Il faut donc faire des compromis sur le plan ergonomique. Chose certaine, il est important de varier souvent la position de travail, de prendre des pauses et de faire régulièrement des exercices d'étirements."

 

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